Grâce à l’engagement sans faille des femmes et des hommes du secteur de la santé, la France a pu affronter la crise du COVID-19. Nos soignants et accompagnants se sont mobilisés avec force malgré les difficultés accumulées par notre système de santé depuis de nombreuses années. Le pays entier est considérablement reconnaissant à l’égard de celles et ceux qui ont été en première ligne dans la lutte contre l’épidémie.

Les accords du Ségur de la Santé signés aujourd’hui entre le Gouvernement et les organisations syndicales majoritaires sont historiques : l’enveloppe totale atteint un montant de plus de 8 milliards d’euros par an.

Aux prémices de cette entente, une grande consultation nationale a été lancée par le Ministère des Solidarités et de la Santé avec pour objectif de donner de nouvelles ambitions à notre système de santé et de répondre aux besoins des professionnels.

À mon échelle j’ai participé et encouragé les soignants à exprimer leurs voix dans la construction des accords du Ségur de la Santé. Mes échanges avec les représentants du personnel, les salariés syndiqués et un directeur des établissements visités, m’ont mené à rédiger une synthèse exhaustive des attentes des participants sur la finalité de ces accords qui a ensuite été transmise au ministère des Solidarités et de la Santé.

Les accords de ce jour constituent la première étape des conclusions du Ségur de la santé, ils prévoient entre autres :

  • Des revalorisations salariales d’environ 200 euros par mois pour les salariés des établissements de santé ;
  • Une création de 15 000 postes afin de pourvoir des équipes de remplacement et recruter sur des postes budgétés mais non pourvus par des titulaires ;
  • Une amélioration des indemnités versées aux internes portées au niveau du SMIC horaire ;
  • Des marges de manoeuvre aux acteurs de terrain pour mieux organiser la gouvernance des hôpitaux et ainsi améliorer la qualité de vie au travail à travers une meilleure organisation du temps de travail ou des heures supplémentaires.

Ces mesures seront complétées, dans les jours qui viennent, par des décisions sur le système de la santé, couvrant l’ensemble des quatre « piliers » du Ségur : transformer les métiers et revaloriser ceux qui soignent ; définir une nouvelle politique d’investissement et de financement au service des soins ; simplifier les organisations et le quotidien des équipes ; fédérer les acteurs de la santé dans les territoires au service des usagers.

Contact presse : Valentine PARQUET, valentine.parquet@clb-an.fr

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