Le Royaume-Uni quitte l’Union européenne ce vendredi 31 janvier 2020 à minuit. Le samedi 1er février marquera le début d’une période de transition de onze mois, pendant lesquelles des négociations seront menées pour définir les termes de cette nouvelle relation. À l’aube de ce tournant, j’appelle l’Union européenne à assurer son rôle de protecteur des pays membres tout en respectant le choix des Britanniques en faveur du Brexit.
L’élection de Boris Johnson à la Chambre des Communes a marqué en décembre 2019 l’acte final du Brexit. Après deux années de négociations intenses, le Royaume-Uni quitte l’Union européenne. Cette décision bouleverse incontestablement les Européens dans leurs relations avec ce pays, mais je rappelle l’importance de mettre en oeuvre le choix souverain du peuple britannique.
Les onze mois à venir seront mis à profit pour définir les nouvelles modalités de la relation liant le Royaume-Uni à l’Union européenne. Je souhaite une négociation équilibrée et non punitive, qui ne porte pas préjudice à notre voisin d’outre-Manche et qui assure l’intérêt commun des 27 : ce nouveau partenariat devra respecter des principes clés essentiels à la protection de notre projet européen et des intérêts de l’Union.
Ce tournant dans l’histoire de l’Union européenne ne doit pas remettre en cause son existence même, mais doit l’encourager à évoluer et à se réformer : il est primordial que soit maintenu son rôle de protecteur et de facilitateur, tout en adaptant sa structuration et son fonctionnement aux défis des années à venir.
Contact presse : Valentine PARQUET, valentine.parquet@clb-an.fr