La semaine dernière, le projet de loi de ratification du CETA a été adopté à l’Assemblée nationale en première lecture. J’ai moi-même voté en faveur de ce traité. 

Le vote de ce texte a suscité de nombreuses réactions, parmi lesquelles celle de Monsieur Adrien Renou, porte-parole des groupes d’action France Insoumise du Choletais. 

Ainsi qu’il l’affirme, je n’ignore pas les conséquences de mon vote : les nombreuses consultations, auditions, rencontres et visites que j’ai effectuées autour de ce texte depuis le début de mon mandat m’ont permis d’acquérir la conviction que cet accord, appliqué provisoirement depuis septembre 2017, est pourvu des garanties nécessaires pour assurer le respect de l’environnement, du consommateur, de nos producteurs et de nos normes sanitaires. Il s’agit d’un accord acceptable et bénéfique pour tous. 

Celles et ceux qui, depuis plusieurs jours, déversent leur haine et se permettent d’incriminer voire d’insulter les parlementaires ayant approuvé cette ratification, véhiculent des rumeurs sur la base, bien souvent, d’informations erronées car, eux-mêmes, n’ont ni lu ce traité, ni lu le rapport Schubert. Au vu de ses affirmations, Monsieur Renou n’a pas lu le texte du CETA. 

Non, le CETA ne modifie pas la réglementation sanitaire européenne. Il est interdit d’importer, au sein de l’Union européenne, des viandes de ruminants issues d’animaux nourris avec des farines animales issues de ruminants, et il en restera de même avec le CETA. 

Non, le CETA ne brade pas les savoir-faire français sur l’autel de la mondialisation, au contraire. Avant le CETA, aucune indication géographique protégée française n’était reconnue au Canada, demain 42 le seront. Cette reconnaissance permettra à nos producteurs d’augmenter leurs débouchés à l’export, d’augmenter leur chiffre d’affaires, d’embaucher, etc.

Non, mon vote sur le CETA ne préjuge rien des exigences que j’aurai, avec mes collègues, à l’égard du MERCOSUR. Ce projet d’accord de libre-échange n’est pas comparable avec le CETA. Il est, en l’état actuel des choses, tout simplement inacceptable et je refuserai de voter en faveur de sa ratification si elle venait à nous être proposée prochainement. 

Dans quelques semaines, l’ambassadrice du Canada en France, Madame Isabelle Hudon, viendra sur notre territoire. Ce sera l’occasion pour elle d’échanger avec l’ensemble des acteurs, dans le respect de tous et de chacun, sur les opportunités du marché canadien. Il est temps de mettre fin à l’hystérie qui entoure cet accord. Cette venue, je l’espère, y contribuera. 

Contact presse : Valentine PARQUET, valentine.parquet@clb-an.fr

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