Annoncée en septembre 2018 par Emmanuel Macron, ma santé 2022 est une stratégie nationale qui apporte une vision d’ensemble et des réponses globales aux défis auxquels est confronté le système de santé français. Pour atteindre les objectifs majeurs de la stratégie, l’État et la région Pays-de-la-Loire ont d’ores et déjà porté des mesures afin d’agir sur deux des trois axes de réforme. 

I. En 2019, une enveloppe de plus de 23 millions d’euros a été attribuée aux établissements publics de santé de la région pour relancer l’investissement du quotidien, renouveler les matériels et équipements médicaux indispensables et améliorer les conditions de travail des personnels et l’accueil des patients. L’Agence Régionale de Santé (ARS) Pays-de-la Loire a pris en charge 16,4 millions d’euros pour ces mesures. La répartition des crédits régionaux a été faite entre établissements psychiatriques, EHPAD sanitaires et autres établissements de santé qui ont des difficultés à financer l’investissement courant tout au long de l’année 2019. L’autre part vient du Gouvernement : celui-ci a alloué 7,4 millions d’euros pour garantir l’équité entre les hôpitaux de la région. Il soutient financièrement les établissements publics n’ayant pas bénéficié des mesures régionales vu plus haut. Dans les faits, l’hôpital de Cholet a bénéficié en 2019 de 550 549 € d’aides impulsé par l’État pour l’investissement. 

Cette somme vient en complément d’une enveloppe visant à un financement spécifique aux services d’urgences pour renforcer le personnel, adapter les conditions d’accueil des patients ou maintenir un nombre suffisant de lignes de garde SMUR. Suite à l’augmentation exceptionnelle de l’activité des urgences l’an passé, l’ARS a apporté un complément de 859 000 € à l’enveloppe de 804 000 € déléguée par l’État. Le pacte de refondation des urgences a permis un financement de 242 105 € supplémentaire pour l’hôpital de Cholet. De plus, une prime de 100 € nets mensuels est versée aux personnels non médicaux des services d’urgence et des SMUR. 

Je me réjouis de voir que les réformes que nous avons portées sont visibles sur nos territoires, et qui plus est, que l’accompagnement de l’État pour le milieu hospitalier continu.

II. L’accélération du plan Ma santé 2022 implique un investissement financier dans l’hôpital pour accompagner la transition, qui durera plusieurs années. Sur cet axe, le plan « Investir pour l’hôpital » a été présenté le 20 novembre dernier par le Premier Ministre et la ministre des Solidarités et de la Santé. Mis en place cette année pour une durée de 3 ans, ce plan prévoit que l’État attribue grâce 22 millions d’euros (soit 7,4 millions d’euros par an) pour les hôpitaux publics. 

Le Gouvernement souhaite donner les moyens aux hôpitaux pour qu’ils puissent se développer. Dans ce sens, une seconde mesure vise à allouer des ressources supplémentaires pour le fonctionnement de l’hôpital avec un rehaussement de l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) sur 2020-2022 pour un total de 1,5 Md€. L’ONDAM pour 2020 sera porté de 2,1 % à 2,45%. Cela représente un effort de 300 M€ en 2020. La hausse de l’ONDAM des deux années suivantes permettra une augmentation des crédits de 200 millions d’euros par an en 2021 et en 2022. 

Enfin, conformément à l’annonce de la ministre en 2019, un tiers de la dette hospitalière en France va être reprise par l’État. La mesure sera précisée et votée dans le cadre d’un projet de loi de finances rectificatif qui sera voté dans quelques semaines. Il faut rappeler que la dette des mille hôpitaux publics représentait, en 2017, plus de 30 milliards d’euros. 

Le milieu hospitalier de la région sera renforcé par ces mesures. Nos hôpitaux de proximité pourront réinvestir dans des équipements médicaux et en personnels soignants. 

III. Dans les mois à venir, d’autres mesures nationales et régionales viendront décliner la stratégie Ma Santé 2022. Elles viseront à renforcer l’attractivité des métiers de l’hôpital, à redonner aux soignants les conditions de travail nécessaires à la réalisation de leurs missions et à faciliter l’investissement des hôpitaux publics et des établissements de santé. 

Vous le voyez, la santé est l’une des priorités du Gouvernement. La crise actuelle est la conséquence de plusieurs décennies d’abandon de l’hôpital public et de la médecine de ville, ainsi que de mesures ayant profondément désorganisé le système de santé français. Nous agissons pour réparer l’hôpital public, rapprocher les citoyens de professionnels de santé, sur tout le territoire. 

Contact presse : Valentine PARQUET, valentine.parquet@clb-an.fr

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