L’acquisition des masques, devenus indispensables à notre quotidien, est aujourd’hui trop souvent ­réalisée à l’étranger, au détriment de centaines d’entreprises françaises de textiles qui ont su adapter leur ligne de production à l’occasion. Afin d’alerter sur cette situation, j’ai fait parvenir à chaque député(e) et membre du Gouvernement plus de 1200 masques « Made in France » confectionnés par une entreprise de grand savoir-faire établie dans le Maine-et-Loire.

La crise que nous traversons a poussé tous les acteurs de notre société à s’adapter pour trouver des solutions : parmi eux, les entreprises françaises du textile, qui solidaires, se sont mobilisées pour produire les masques, outils indispensables de la lutte contre l’épidémie.

Nous avons ainsi, sur le territoire, des centaines de ces structures qui ont décidé de convertir leur ligne de production pour confectionner des masques certifiés, de qualité et proposés à des prix compétitifs.

Pourtant, au lendemain du déconfinement, je déplore que de nombreuses structures, privées comme publiques, préfèrent solliciter des structures étrangères (Chine, Vietnam…) alors que de nombreuses entreprises françaises se retrouvent à devoir fermer leur ligne de production de masques, faute de commandes.

C’est pourquoi j’ai décidé de soutenir, à mon échelle, cette production « Made in France » : plus de 1200 masquesconfectionnés par l’entreprise Haspolo établie à Saint-Christophe-du-Bois, ville de ma circonscription dans le Maine-et-Loire, ont ainsi été envoyés avec un courrier de sensibilisation à chacun de mes 576 collègues députés ainsi qu’aux membres du Gouvernement.

J’appelle chacune et chacun d’entre eux à encourager les collectivités, les entreprises, les organismes de nos territoires à faire le choix du national pour l’acquisition de ces masques, devenus indispensables à notre vie quotidienne.

Cette mobilisation n’a pas vocation à se cantonner à la question de l’acquisition de masques : elle soulève un enjeu plus large, à l’heure où cette crise nous pousse à repenser chaque pan d’une société profondément bouleversée, révélant entre autres le besoin de construire une véritable souveraineté tant européenne que française dans bien des domaines.

 

Contact presse : Valentine PARQUET, valentine.parquet@clb-an.fr

Ne ratez rien de mon actualité

Merci pour votre inscription et à bientôt !